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AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE ET D’ETUDES POUR PERSONNES VIVANT AVEC UN HANDICAP, ECRIT PAR PIERRE MARIE SIELINOU, CONSEILLER DU PRESIDENT NATIONAL DU MRC

22 Avril 2013 , Rédigé par Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC)

AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE ET D’ETUDES POUR PERSONNES VIVANT AVEC UN HANDICAP, ECRIT PAR PIERRE MARIE SIELINOU, CONSEILLER DU PRESIDENT NATIONAL DU MRC

La présente proposition  vise la  promotion et protection des droits des personnes handicapées.

         La réhabilitation et l’intégration psychologique, socio-éducative et économique des  personnes victimes d’un handicap.

         Ce document à travers ses propositions   contribuera  en sa manière à la promotion de la solidarité nationale envers  des personnes en situation du handicap.

 

 HANDICAP :

          Restriction  ou une limite  imposée par un organe ou une partie du corps lors de l’exercice d’une activité précise.

 INFIRMITE :

 Quant à elle, est une Malformation, déformation ou déviation  d’un organe ou d’une partie du corps.

 

DIFFERENTS TYPES DE HANDICAP POSSIBLE :

 

 Le terme  «  PERSONNE VIVANT AVEC UN HANDICAP »,

  S’applique aux catégories suivantes: les handicapés physiques, les handicapés mentaux et polyhandicapés.

 

I- Handicapés physiques:

 

  • Handicapés moteurs

 

  • Handicapés sensoriels, aveugles, mal voyants, sourds, sourds-muets, muets, malentendants.

 

II- Handicapés mentaux:

  • Débiles, autiste, infirmes moteurs cérébraux, mongoliens, micro et macrocéphales, malades psychiatrique et épileptique.

 

III- Les polyhandicapés:

  • Dans cette catégorie se retrouvent les personnes porteuses de plus d’un handicap.

 

  QUELQUES DONNEES :

 

 Selon le dernier recensement générale de la population, datant de 2005, le Cameroun compte  environ trois millions de personnes vivant avec un handicape soit un taux de 15 pour cent (15%) de  la population totale.  Bien que les statistiques officielles ne soient pas disponibles, une observation générale du champ sociale camerounais démontre que la suffisance du taux de scolarisation des personnes  en situation  de handicap  est très faible soit (10 POUR CENT EN MOYENNE.)

 

 Dans le domaine de l’emploie et de la formation, celle-ci font le plus souvent l’objet de discrimination, ce qui  poserait un frein à leur intégration dans la société.

Dans le but de palier  aux problèmes affectant l’émancipation de la personne vivant avec un handicap au sein de la société camerounaise, voici une liste non exhaustive de proposition qui servira de fil conducteur à la résolution des différents problèmes affectant le bien être  des personnes en situation d’invalidité.

 

 

Propositions prenant en compte l’approche handicap dans la conception d’un système éducatif inclusif 

 

Implémentation d’un système éducative normale  à tout niveau d’éducation :

  • Création d’une cellule spéciale au ministère de l’éducation  consacrée à la gestion des carrières d’études des personnes vivantes avec un handicap.
  • Attribution de cinq pour cent (5 %) de place aux candidats méritant, vivant avec un handicap lors des concours officiels ou tout autre recrutements dans la fonction publique  ainsi que dans les grandes écoles.
  • La création dans les universités d’états et dans les écoles normales supérieures d’un département d’éducation spécialisée qui sera chargée  dans la recherche des systèmes conventionnels d’éducation.   spécialisée ainsi que la formation professionnelle, la réhabilitation et l’insertion  socio éducative des personnes handicapées.
  • La construction des salles de classe tenant compte des élèves ayant une mobilité réduite.
  • La création des salles de ressources dans toutes les institutions  éducatives dans la quelle se trouvera le matériel pédagogique adapté à l’éducation  des apprenants en situation de handicap.
  • La vulgarisation de l’écriture braille ainsi que la langue des signes.
  • Octroie des bourses d’études aux  personnes handicapées, aux  apprenants vivant avec un handicap.
  • La gratuité des frais d’examens et concours.
  • Gratuité des logements universitaires pour les étudiants handicapés.
  • La création des centres de réhabilitation mixte  pour tout type d enfant handicapé dans les dix régions du pays.

 

SOLIDARITE ET SERVICES SOCIAUX DE BASES

 

 

 - La création  d’un fond national de solidarité dans le but d’apporter une aide aux déshérités issue  des boites de contribution dissimulée dans des lieux public tels que des aéroport, des gares routières, des ministères, etc.

         - Les personnes handicapées devront être prioritaire dans l’attribution des logements sociaux et tout autre service public.

 

         - Une assistance apporter aux personnes  démunies lors des procédures judiciaires ou dans les hôpitaux.

 - La gratuité de transport  public pour les personnes handicapées.

          - La construction des routes et édifices publics tout en tenant comptes des personnes à mobilité réduite

          -La création d’un ministère délégué  chargé  de la promotion des droits des personnes  défavorisées, handicapées ainsi qu’aux personnes âgées.

 - Donner la possibilité aux personnes handicapées de parvenir aux postes de responsabilités.

 

 -Associer les personnes handicapées dans la prise des décisions  importantes visant à la construction du pays.

 -Amener les personnes handicapées à prendre part aux décisions sur des affaires les concernant.

 - Permettre aux citoyens vivant avec un handicap de  s’intéresser à la chose politique, ceci en votant ou en se présentant aux différentes élections. Dans ce cas, il sera  souhaitable que chaque partie politique ait au moins dans ses listes lors des élections municipales et législatives un candidat handicapé.

 

  • Amener les leaders politiques à  inclure les personnes handicapées dans les projets de campagne ainsi que dans leurs discours politiqu
  • Faire un allégement de taxes et impôts à toutes structures privées ou parapubliques qui disposeront de cinq pour cent (5%) de son effectif de ses employés comme travailleurs handicapés.
  • Organiser les activités des personnes handicapées tout en les octtoyant des subventions ainsi qu’un appui technique et matériel dans la réalisation de leurs différentes  affaires visant la sensibilisation et l’encadrement de leurs membres.
  • construction des orphelinats ainsi que des centres de rééducation pour enfant délinquants dans tous les dix régions du pays.
  • La construction des centres de détention modernes loin des  grandes villes.
  • La création des centres sociaux d’accompagnement psycho sociale des personnes en détresse.

 

      EMPLOIE ET FORMATION PROFESSIONELLE

 

Si on s’en tient au taux de chômage qui frappe notre pays ces derniers jours,  une lecture globale dans le domaine du travail et de la formation professionnelle, nous permet de constater que les personnes vivant avec un handicap éprouve beaucoup de difficultés  à accéder à une formation professionnelle, surtout à un emploi. Cette situation s’expliquerait par le fait qu’il n’existe pas de :

 -Stratégie nationale de réinsertion socioprofessionnelle de cette couche.

  Compte tenu de ce problème grandissant, il serait important que des modèles de stratégie soient mis sur Pied, ceci dans le but d’améliorer la perception  anthropologique du handicap par notre société, sans toutefois oublier la réduction du regard pitoyable des  autres sur  les capacités intellectuelles ainsi que les aptitudes  professionnelles des personnes handicapées.

 -Dans le but de remédier à ces  problèmes, les  solutions suivantes doivent être prises en considération.

 

 

  1. Pour des personnes handicapées n’ayant pas eu la possibilité  de réussir sur le plan scolaire

 Elles devront être formées dans des centres spécialisés aux métiers de la main tels que :

- La vannerie

         -L’élevage

-La couture

-L’agriculture

          -La  Teinture

 A la fin de leur formation une aide financière devra leur être octroyé, ceci dans le but de s’installer en leur propre compte.

 

  1. Pour ceux ayant  été formés dans des grandes écoles ou sortis des universités

  Des facilités d’insertion professionnelles devraient leur être accordée telles que le recrutement à la fonction publique sous un statut particulier, un allègement de taxes fiscales à tout entreprise disposant au moins cinq pour cent (5%) de travailleurs handicapés dans  leurs effectif.

         Un accompagnement  financier, technique ainsi que  matériels pour ceux qui s’intéresseraient à l’auto emploie.

Il serait aussi nécessaire qu’une exonération de taxe soit faite à celle des personnes  handicapées propriétaires d’une entreprise.

 

 

 CULTURE, SPORT ET LOISIRS

 

-La mise sur pied d’une cellule technique spécialisée dans  la

Création et  la professionnalisation des activités culturelles des personnes  vivant avec un handicap

-La vulgarisation des œuvres culturelles artistiques et culturelles produites par les personnes handicapées à travers des foires d’expositions,  des journée portes ouvertes etc.…, ainsi que toutes autres   programmes initiés par le ministère en charge de la culture.

-l’accès gratuit des personnes handicapées lors des évènements culturels.

 

      En ce qui concerne les activités physiques et sportives, il serait souhaitable que :

  • une grande campagne de promotion et de vulgarisation du sport pour personnes handicapées soit organisée
  • une prise en charges des sportifs soit faites lors des regroupement ou des entraînement sportif
  • une prise en charge des fédérations pour personnes handicapées
  • une restructuration du mouvement sportif camerounais ainsi que du comité paralympique
  • La création des air de jeux adaptés à la pratique du sport pour personnes vivant avec un handicap

 

 Dans le domaine des loisirs :

 

 Il serait important que des colonies de vacances et découvertes  soient organisées  en faveur des enfants handicapés. Ceci dans le but de leur permettre de gm ; s’imprégner des réalités ainsi que des perspectives qu’offrent notre cher et beau pays le Cameroun afin de leur permettre de se sentir comme étant des enfants à part entières.

 

 

 

  • FOZEU MICHEL DELVIN (communicateur radio)

 

  • BONFEU ERIC MICHEL (étudiant en science politique)

 

  • KAZE KANA WILFRIED GAETAN (étudiant en sociologie)

 

  •  SIELINOU POUENGUI PIERRE MARIE (psycho- pédagogue et spécialiste des questions du handicap).

 

 

PLAYDOYER

GROS PLAN SUR LA STRUCTURATION SOCIO-PEDAGOGIQUE DE L’EDUCATION DE BASE AU CAMEROUN

OBSERVATIONS, REMARQUES ET PROPOSITIONS

CONSTAT GENERAL

 

  1. OBSERVATIONS ET REMARQUES
  1. PISTES DE REFEXIONS SUR LES PROBLEMES QUE RENCONTRE L’IMPLIMENTATION DE L’EDUCATION INCLUSIVE AU CAMEROUN
  1. PISTE DU NIVEAU I : FORMATION DES ENSEIGNANTS
  • Formation des enseignants ne prenant pas en compte les besoins spécifiques en éducation de apprenants victimes d’invalidité diverses (déficient auditif, intellectuel, visuel, etc.)
  • Enseignant ne possédant pas des rudiments nécessaires dans l’encadrement des enfants en situation de vulnérabilité académique.
  1. PISTE DU NIVEAU II : PROCESSUS, ENSSEIGNEMENTS
  • Processus, enseignement – enseignant se focalisant uniquement sur des apprenants physiquement ou intellectuellement bien portant.
  • Processus, enseignement – apprentissage ne focalisant pas l’inclusion des apprenants victimes d’un handicap visible dans le système éducatif normal.
  1. PISTE DU NIVEAU III : SYSTEMES D’EVALUATIONS
  • Evaluation ne prenant pas en compte l’approche handicap dans la conception des épreuves aux examens officiels.
  • Organisation des examens officiels ne prenant pas toujours en compte la présence d’apprenants invalides.
  1. PISTE DU NIVEAU IV : MATERIELS PEDAGOGIQUES
  • Absence du matériel didactique nécessaire à l’éducation des enfants victimes d’une invalidité visible ou d’un quotient intellectuel en dessous de la normale.
  • Manque de connaissances de la part des enseignants dans l’adaptation du matériel local dans l’éducation des enfants victimes d’une déficience lourde, légère ou moyenne.
  1. PISTE DU NIVEAU V : CONSTRUCTION DES ECOLES
  • Construction des écoles ne donnant pas la possibilité aux enfants victimes d’une mobilité réduite de se mouvoir librement.
  • Ecoles ne possédant pas des salles de ressources pour enfants victimes d’handicaps divers.
  • Construction des salles de classes ne prenant pas en compte les besoins en éducation des apprenants ayant une visibilité réduite.
  1. PISTE DU NIVEAU VI : STRATEGIES D’EDUCATIONS NATIONALES
  • Absence de stratégies nationales d’encadrement des apprenants victimes d’une déficience survenue avant ou au cours de leurs parcours scolaires.
  • Absence de stratégies nationales dans la gestion du cursus scolaire de base d’enfants invalides.
  • Absence d’approche psychosociale et pédagogique dans l’accompagnement des enfants invalides sur le plan physique, intellectuel ou psychologique.
  • Absence d’un curriculum spécial (adapté) dans les programmes d’études du niveau primaire et maternel pouvant concourir à l’émancipation intellectuelle des enfants invalides ainsi que leurs adaptations en fonction du milieu dans lequel ils évoluent.

 

  1. PROPOSITIONS

Les propositions ci-après seront faites à partir d’un ensemble de faits concrets observés dans plusieurs écoles à l’échelon national. Ces propositions s’appuieront sur des expériences des pas avancés sur le plan de la recherche scientifique et de l’innovation technologique adaptées aux apprenants en situation de vulnérabilité académique à l’instar des pays tels que le Ghana, la Kenya, le Nigeria, l’Angleterre, la Slovaquie, les Etats-Unis, etc.

  • PROPOSITION DE SOLUTIONS AUX PROBLEMES IDENTIFIES DANS LES PISTES DE REFLEXIONS.
  1. PISTE DU NIVEAU I : FORMATION DES ENSEIGNATS.

Compte tenu de cette envie grandissante de Madame le Ministre de l’Education de Base de permettre à notre système éducatif de s’arythmer aux normes internationales, il serait souhaitable que nos enseignants puissent être informés des techniques d’assistance apportées aux apprenants en situation de vulnérabilité académique. Cette grande campagne de sensibilisation se fera à l’organisation de séminaires portant sur la psychopédagogie et l’éducation inclusive pour des enseignants en fonction, ainsi que l’inclusion d’un module de formation à l’ENIEG intitulé psychopédagogie et éducation spéciale pour des futurs enseignants ou encore psychologie du handicap.

  1. PISTE DU NIVEAU II : PROCESSUS, ENSEIGNEMENT – APPRENTISSAGE.

Bien qu’étant l’un des moyens dont se fait le transfert et l’acquisition des connaissances, le processus enseignement – apprentissage devra respecter l’approche handicap afin de participer à l’inclusion des apprenants sans considération de leurs genres sexe, religion, handicap, etc., si on s’en tient aux résolutions de la conférence de SALAMANCA (Unit Nation 1994). Les enfants victimes d’un handicap devront être éduqués dans les mêmes écoles que ceux de leurs camarades dit normaux, dans le but de leurs permettre de vivre avec les membres de leurs communauté.

  1. PISTE DU NIVEAU III : SYSTEMES D’EVALUATIONS

La conception des épreuves par des enseignants lors des différents examens devra aussi tenir conte des enfants invalides. Ceci avec le soutien des enseignants spécialisés, des psychopédagogues important ayant une grande expérience en matière d’encadrement des enfants victimes d’un handicap.

  1. PISTE DU NIVEAUN IV : MATERIELS PEDAGOGIQUES

Selon les experts, si on s’en tient sur le fait que l’adaptation du processus enseignant apprentissage est rendu possible grâce à l’utilisation du matériel pédagogique adapté aux besoins spécifiques en éducation des apprenants invalides, il sera important que nos écoles primaires et maternelles soient adaptées à l’éducation spécialisées tel que rencontrées dans les pays d’Afrique de l’ouest.

  1. PISTE DU NIVEAU V : CONSTRUCTION DES ECOLES

Tel que observée dans les pays développés tels que les Etats-Unis, la France, le canada, la construction des écoles devra prendre en considération des limites ou des restrictions imposées par la présence d’un handicap chez les apprenants.

Cette construction des salles (aération, positionnement du tableau loin des rayons solaires, marche d’escaliers, salles de ressources comportant le matériel spécialisé etc.…)

      d. PISTE DU NIVEAU VI : STRATEGIES D’EDUCATIONS NATIONLE

le Cameroun devra s’appuyer sur des exemples des pays d’Afrique de l’ouest d’expression anglaise (Nigeria, Ghana) qui possèdent des unités spéciales directement rattachées au ministère de l’éducation dont l’un des rôles essentiel est de soutenir l’éducation des apprenants possédant plusieurs handicaps divers.

Cette cellule spéciale devrait avoir pour rôle :

  • De veiller au suivi des carrières d’étude pour apprenants invalides.
  • De participer à la conception des épreuves adaptées aux candidats invalides lors des examens et concours officiels.
  • De participer à l’élaboration des programmes d’étude pouvant contribuer à l’émancipation intellectuelle des apprenants en situation de vulnérabilité académique.
  • De participer à, la supervision des activités des établissements pratiquant un système éducatif (inclusif).

Ces attributions pourront être élargies en fonction des orientations que lui donnera le ministère.

 

    PIERRE MARIE SIELINOU

Psychopédagogue et conseiller de réhabilitation

Diplômé de Federal College of Education (special) OYO STATE Nigeria

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