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SÉNATIORIALE 2013 : LES MAUVAIS POINTS DE CAMEROON –TRIBUNE ET CRTV

25 Avril 2013 , Rédigé par Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC)

SÉNATIORIALE 2013 : LES MAUVAIS POINTS DE CAMEROON –TRIBUNE ET CRTV

Neuf jours après la tenue des premières élections sénatoriales du 14 avril 2013 au Cameroun, Transparency international Cameroon (TIC) a fait le point. Dans la déclaration signée du Me Charles Nguini le 23 avril 2013, dont une copie est parvenue à notre rédaction, il ressort que la MOE-TIC, tout en opérant dans le strict respect des lois camerounaises en conformité avec le cadre juridique applicable aux élections au Cameroun et selon les standards internationaux, a déployé 70 observateurs dont huit coordonnateurs régionaux et 48 chefs d'équipe départementaux dans l'ensemble des bureaux de vote.


En attendant la proclamation des résultats par la Cour suprême siégeant comme Conseil constitutionnel, MOE-TIC relève les points positifs et les points négatifs durant l'échéance électorale, mais fait aussi des suggestions. Les points positifs vont de l'attitude d'Elecam et de la Cour suprême dans la gestion des dossiers de calendriers au dépouillement du scrutin dans le respect des prescriptions légales et le calme, en passant par la sérénité, la maturité, la discipline, la patience et la responsabilité dont ont fait preuve les électeurs; la localisation des centres de vote dans les endroits neutres (écoles, lycées et collèges); la présence effective des membres des bureaux de vote et leur participation à la bonne tenue du scrutin; la présence discrète des forces de l'ordre; la présence effective des représentants de candidats (sauf au Nord-Ouest); la disponibilité du matériel électoral; et la participation d'observateurs nationaux et internationaux tous détenteurs d'accréditation délivrées à temps par le Minatd.


Dans le registre des points négatifs, la MOE-TIC note que «Cameroon Tribune a consacré dix pages au parti au pouvoir le RDPC, pendant tout le long de la campagne et ne l'a fait pour aucun autre parti politique en lice. Le même type de déséquilibre a été noté à la CRTV télé dans le traitement de la campagne électorale, même si la tranche «Expression directe» a été équitable.» A cela s'ajoutent l'absence des cartes biométriques; la présence de doublons dans le Nord-Ouest; l'absence de noms de certains Conseillers municipaux sur les listes; des Conseillers municipaux à la fois des observateurs nationaux; une urne non marquée du sceau de Elecam dans le Ndé; l'encre à peine indélébile en totale contradiction avec l'article 83 (1) de la loi électorale; conditionnement des électeurs très marqué dans les régions du Nord et du Sud; incohérence dans l'application du vote par procuration principalement à l'Ouest; et le dépouillement fait avant l'heure prévue de la clôture du scrutin à Mbengwi dans le Nord-Ouest.


Afin d'éviter que des cas de déséquilibre soient observés pour les prochaines échéances électorales, la MOE-TIC suggère qu'Elecam prenne des mesures correctives nécessaires; que le délai de proclamation des résultats, qui est de trois semaines pour des élections de cette nature soit raccourci; enfin qu'il soit autorisé à Elecam de publier les tendances, car «la mesure d'interdiction introduite dans le code électoral à cet effet s'avère contre productif». La MOE-TIC dit observer tous les développements post-électoraux, y compris la phase de contentieux en cours. Après la proclamation officielle du scrutin par la Cour suprême (15 jours après le vote), elle publiera un rapport final sur l'ensemble de ses observations.

 

Écrit par André T Éssomé Éssomé, Actu

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